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Un jeune con qui passait par là
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Un jeune con qui passait par là
  • Jeune ex-étudiant en mal d'être, ouvrier agricole à ses heures perdues, victime des médias et conspirateur maçonnique, amateur de mauvais goût, laissez-moi vous souhaitez la bienvenue en cette humble demeure en ligne. Sur Twitter : @TrezMoriz
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2 novembre 2014

Pourquoi un blog ?

 

Plume

Quoi qu'on commence...


Je dis bien quoi qu'on commence...


Que ce soit un livre, un projet d'entreprise, une maison, la préparation de macarons faits maison, la collection des CD de Mireille Mathieu, et je pourrais encore citer pléthorée d'exemples plus trash (oui, il y a plus trash que Mireille Mathieu)


Le plus dur, c'est bien de commencer !


Et le blog n'échappe pas à cette règle : le 1er article, c'est vraiment pas de la tarte.


Alors, vous savez (enfin, vous le saurez bien assez tôt), moi, je suis particulièrement flemmard, et pas particulièrement créatif. Donc, il fallait bien que je me simplifie la tâche au maximum. Comme je ne savais pas quoi dire, et surtout que, quand on commence, on n'a pas forcément foule d'interloculteurs...pour ne pas dire qu'on enc*** les mouches volant dans le silence de cette décrépitude esseulée au milieu du désert de nos simagrées volubiles...
j'ai donc décidé de consacrer ce premier article à un sujet qui comme Cristalline, coule de source :


Pourquoi ouvrir un blog ?

Je ne doute pas, vous qui me lisez, moi qui me lit, que vous êtes au plus haut point intéressé par cette épineuse question, qui s'est sans nul doute immiscée un jour dans votre esprit. Rappelez-vous, ce jour...était-ce mai ? Novembre ? Ici ou là ? Était-ce un Lundi ? Vous ne vous souvenez peut-être que d'un mur immense,* sur lequel vous avez écrit...

 

Une situation qui s'y prêtait

Les derniers évènement de ma vie particulièrement merdique quoique tumultueuse m'ont amené à me retrancher dans une situation assez particulière. Peu enviable comme peu enviée, cette situation reste somme toute celle qui me permet encore de vivre de manière à peu normale des choses qui ne le sont pas du tout. Pour vous faire une esquisse du truc, voilà. 

Après de brillantes études, au cours desquelles j'ai notamment participé au Concours Général de Français, eu mon bac mention Très Bien (17,97 de moyenne) avec un 20/20 en philosophie, avant d'enchaîner promptement avec une Classe Préparatoire Physique-Chimie-Sciences de l'Ingénieur, de laquelle je me tirais au terme d'une classe "étoile" avec les honneurs et une place dans la deuxième meilleure école d'ingénieur de France après Polytechnique...j'ai tout arrêté. 

Tout. J'ai abandonné ma pseudo-vie parisienne, l'école, mes amis, mes ambitions que j'ignorais, mes projets que je n'avais pas, pour revenir chez moi. A la campagne, dans le sud de la France. Revenu aussi à l'état d'un enfant hébergé et protégé par son père, désormais seule personne à qui j'adressais vraiment la parole. Car, oui, au passage, j'ai coupé la majorité des contacts avec ma famille. Non plus étudiant, mais désormais plutôt chômeur, quoi qu'en partie en activité non officielle sur l'exploitation agricole de mon père (ne me dénoncez pas à la MSA). Riche de ce que je n'avais pas et de ce que je n'ai jamais, riche d'études brillantes qui ne m'ont rien appris, riche d'une culture inexistante, riche d'une intelligence peut-être moins développée que celle de Nabilla Benatia (car des fois, je me demande). 

Désormais, réfugié dans une sorte de petit nid douillet, reclu à l'écart d'un monde hostile que j'emplois toute mon énergie pas vraiment débordante à éviter au maximum, je suis donc finalement dans cette situation dont je vous disais "qu'elle s'y prétait". 

Bien que je sois en train de muer en une créature particulièrement associale, le doute reste en moi de pouvoir vraiment supporter l'isolement sur le long terme. Pourtant, je hais les gens, je veux dire, je hais être en contact avec les gens. Je ne les supporte plus en face de moi. Mais sur le web, en fait, ça va mieux. Je suis anonyme, ils le sont aussi, et contrairement à la réalité, les internautes ne m'en voudront pas de ne pas les connaître, et de ne pas avoir envie de faire semblant que ce soit le cas. Rapidement, je vois en internet le moyen de me "sauver", au moins un temps. Du moins, si je l'utilise bien. Comme les produits laitiers, les réseaux sociaux sont nos amis. Dare-dare, je me barre de FaceBook, puisque ma vie est tellement chiante à mourir que je ne peux pas y afficher un faux bonheur. Mais je me saisis de Twitter, que je vois comme un moyen de parler des choses et du temps, sans trop parler de soi. Et bientôt, je me dis qu'un blog...ça peut aussi faire partie du cocktail magique qui me sauvera de mon asocialisation pathologique avant que le Docteur Jekyll ne finisse par se transformer irrémédiablement en Mister Hyde...

Des choses à dire,peut-être, ou pas, on verra

Mais comme vous l'avez compris, ma vie de tous les jours n'est pas de celles dont on fait des romans. Et pourtant dieu sait si aujourd'hui tout le monde croit avoir une vie digne d'être écrite et vendu dans toutes les bonnes et mauvaises librairies. Pourtant, un blog, n'est-il rien d'autre qu'une "journal intime en ligne" ? Peut-être, encore faudrait-il que l'on m'explique comment on peut "publier" quelque chose d'intime, car là j'en perds mon latin. Je sais que l'exercice du blog est très personnel, et il serait difficile de le mener sans creuser en soi, et souffrir de creuser un trou dans lequel il n'y a plus de terre (cette métaphore est d'ailleurs à enterrer sans funérailles). Je ne vais vite n'avoir rien à dire ! Je me rassure, pourtant. En effet : 

Y a t-il sujet plus prolixe que celui du vide de l'existence ? 

Méditez-là dessus, chers amis. 

Mais où l'ouvrir (ou la fermer) ?

Si je me décide finalement à ouvrir ma gueule au risque d'avoir une crampe à la machoire et de rester à jamais paralysé dans une sourire béant de gargouille, il faut maintenant que je choississe la tribune, le forum, l'Agora tremblante de foule et d'émoi devant laquelle je déclamerai mes litanies. En français : quelle plateforme de blog choisir ? 

Vous me direz : quelle importance ? Je vous répondrais : aucune ! 

A ceci près que je ne veux pour rien au monde ouvrir un fichu blog d'adolescent en crise sur une plateforme mise en place par une chaîne de radio "d'jeuns" à succès. Genre Skyrock Blog. J'ai même cherché sur Gogole si ces pitreries existaient encore. J'ai constaté à ma grande satisfaction très courte que NJRBlog avait disparu du circuit. Le progrès a du bon. 

Mais pour le reste...allez, va pour CanalBlog. 


Comment l'appeler (quand il n'est pas là) ?

En fait, je me fiche un peu de son nom. On réfléchit au nom quand on veut trouver quelque chose de percurtant, novateur, sensationnel, pour tenter de garantir le meilleur référencement pour son blog. On cherche à trouver quelque chose qui colle le plus au message que l'on veut faire passer à son lecteur, quelque chose qui résume de la manière la plus éloquente cette passion qui nous amène à écrire à son sujet. 

Mais tout cela...

Il faut pourtant bien remplir ce champ associé d'une astérisque renvoyant au message "champ obligatoire". Il faut mobiliser cette créativité absente, cette imagination qui fait tant défaut. Pour trouver enfin un nom. LE nom. Quitte à ne pouvoir le changer qu'en éradiquant son blog de la surface d'une Toile qui ne s'en portera que mieux. 

Voilà comment ce nom est né. 

Moi : Qui suis-je ? Qu'est-ce qui me définit. 

Moi : Ben, t'es un jeune. 

Moi : Déjà, ouais, c'est pas mal. 

Moi : Et...c'est compliqué, mais en très court, on peut dire que t'es con. 

Moi : C'est pas mal, pas mal du tout ça. "Un jeune con", j'aime ! 

Moi : C'est pas farouchement original, mais le contraire aurait été trop étonnant. 

Moi : Merde, ce titre est déjà pris ! 

Moi : Je te l'avais bien dit. Beaucoup de jeunes, beaucoup de con, forcément beaucoup d'hybrides. 

Moi : Faut que j'ajoute un truc. 

Moi : Je sais pas, tu es qui ? C'est fait...Maintenant tu es où ? 

Moi : Ben, ici; 

Moi : C'est vrai t'es là. 

Moi : Un jeune con...

Moi : qui passait par là...

Moi : Oh, oui, c'est énorme !!!!!!!!!

Moi : ...et dont on souhaite qu'il ne rapassa plus...

Un but particulier ?

L'amour, l'argent, le succès. Je souhaite pas grand chose parmi tout cela, et heureusement car je risquerais de me trouver amèrement dessus. Ainsi pour m'épargner une cuisante défaite à un ego déjà auto-mutilé par lui-même, je préfère ne rien souhaiter. 

Je n'ai aucun but. Et ça, les gars, ben c'est l'histoire de ma vie !

 

Xoxo, TreizMoriz. 

 

*Jean-Jacques, si tu me lis, kissouilles

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